Comment le repérage de nos comportements peut aider dans la vie de l'entreprise ?
Témoignage de Philippe Le Blanc, formateur conseil.
Dans mes accompagnements, je suis particulièrement attentif à la façon dont la personne que je rencontre arbitre ses choix.
En effet, les capacités de chacun à prendre, approfondir, différer une décision m'apparaissent fondamentales dans la conduite d'une entreprise, une équipe, un projet, une orientation ...
PROFIL « DÉCIDEUR » ? « CONSEIL » ?
S'APPUYER SUR LES ÉCONOMIES DU COMPORTEMENT DANS NOS ACCOMPAGNEMENTS
Je m'attache pour cela à comparer chez une personne les poids respectifs de la vitalité(v) et de la cérébralité(c).
Extrait du tableau de lecture des économies du comportement (5ème niveau d'analyse) :
De façon globale « et toute chose égale par ailleurs » perçois-je :
▲ une vitalité qui prime (v>c)
Effets perçus en valeurs : détermination, fermeté, ténacité, netteté de la tenue de route, sens des conclusions
Risques tendanciels : intransigeance, entêtement, prise de décision sommaire
▲ une cérébralité qui prime (c>v)
Effets perçus en valeurs : sens des nuances, évolutivité et exploration mentale, remise en cause Risques tendanciels : fluctuance des positions, difficulté à assumer une position arrêtée (oui / non)
Bien souvent, je constate la valeur rie duo/équipe de direction composant ces 2 dominantes :
▲ Avec des synergies « classiques » : un dirigeant décideur et un adjoint conseil. Attention portée au risque classique de la promotion du n 1 lors du départ du n. En effet, l'adjoint conseil peut être naturellement attiré vers « l'exercice du pouvoir ». Mais une fois qu’il l'a, peut être en difficulté pour « quoi en faire ».
▲ Avec des synergies plus originales : un dirigeant aux prises de position tendanciellement nuancées qui serait arrêté dans ses positions par un adjoint opérationnalisant. Dans cette situation, attention à porter à « qui assume quoi ».