une vie de recherche et formation humaine

« Années 60, dans une France qui bouillonne d’idéologies, Jean-François du Mérac (JFM), né en 1936, part en scooter du bled marocain jusqu’à Paris pour y passer les concours des grandes écoles. Il est reçu à l’École des Mines. Il complète par Sciences Po et Droit, cherchant sa voie. Peu enclin à vouloir "faire carrière", chrétien engagé, il est embauché dans une équipe de permanents de militance catholique. Il devra la quitter assez vite, le statut de salarié s’avérant peu compatible avec son vif penchant pour explorer-élucider tout ce qui passe à sa portée.

Il va mettre en pratique une idée : développer «des amitiés au service du vrai », associant des compagnons à sa quête fondamentale d’identité, de fraternité, … et d’engagement socio-professionnel : se libérer d’idéologismes, forger un métier-vocation, raccorder son chemin aux enjeux communs d’humanité.

Dans cet état d’esprit, il amorce en 1982 une filière de formation-recherche inattendue qui va le conduire à une représentation fine des traits de comportement, distingués à partir des phénomènes qui les différencient. Il s’y investit intensivement, creusant le filon jour et nuit, en prenant soin de ne pas publier les résultats de sa dynamique de recherche pour ne pas figer celle-ci : de fait l’ajustement des concepts est toujours en cours. »

d'après Bernard Guérin "lecture de l'économie comportementale"

Extrait vidéo d'un échange avec JF du Mérac

Jean-Marc Levrard témoigne de sa première rencontre avec Jean-François du Mérac.

Extrait vidéo d’un échange avec JF du Mérac

Ce court extrait de Jean-François du Mérac tourne autour des distinctions élémentaires mais délicates entre monde humain, monde animal, monde vivant et monde minéral.
Il plaide pour la reconnaissance par les humains que nous sommes de tout animal comme sujet de droit et non comme simple objet, chose, ressource, exploitable sans retenue. Et n’exclut pas qu’il y ait de même à reconnaitre des droits aux minéraux (fossiles ou cosmiques), droits devant perdurer dans la succession des générations humaines conscientes de ce qu’elles doivent pour leur développement à tous les êtres vivants ou pas qui constituent notre environnement.

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